On lui a posé un diagnostic de mélanome des extrémités à un stade avancé.
Toute sa vie, Gary a toujours pratiqué des sports et a été très actif. Un jour, il a remarqué une trace noire sur l’ongle de son doigt qui saignait souvent, surtout lorsqu’il jouait au hockey. Après neuf mois et sept visites chez le médecin où on lui a dit que son doigt allait guérir naturellement, Gary a insisté pour qu’on le dirige vers un spécialiste. En décembre 2009, Gary a reçu un diagnostic de mélanome des extrémités. Après deux mois d’attente pour une intervention chirurgicale, on a retiré l’ongle de Gary. On a ensuite effectué une greffe de peau, puis, pendant cinq mois, on lui a administré un traitement quotidien à l’interféron, qui a provoqué des symptômes semblables à ceux de la grippe après chaque traitement. Gary a ensuite subi trois mois de radiothérapie dans le bras, sans bénéfice clinique. Après qu’on lui a eu fait passer des tests au niveau des ganglions lymphatiques, Gary a appris la présence d’un mélanome au niveau de son aisselle. Il a ensuite été orienté vers l’hôpital Princess Margaret pour y subir une autre biopsie où on a découvert un mélanome dans ses poumons.
Gary a reçu un sombre pronostic selon lequel il lui restait entre six mois et un an à vivre, mais il a gardé cette information pour lui afin de ne pas alarmer sa femme et ses enfants. Malgré le pronostic, le Dr Hogg lui a fait part de la possibilité de prendre part à un essai clinique de traitements combinés, ce que Gary a accepté. Pendant dix mois, Gary a été tenu informé de l’état de sa réponse aux traitements, indiquant que les tumeurs diminuaient. Puis, après avoir reçu les résultats complets, l’équipe soignante de Gary a conclu que le traitement pouvait prendre fin. Après le traitement, Gary n’était pas à l’aise avec la cicatrice sur son bras et la gardait souvent couverte, jusqu’au jour où, pendant des vacances, il a exposé sa cicatrice et n’a plus regardé en arrière depuis !
Tout au long de son parcours avec le mélanome, Gary a subi 30 scans, de la radiothérapie, des interventions chirurgicales et de l’immunothérapie, mais il est toujours resté à l’écart de toute recherche supplémentaire afin que cela n’ait pas de répercussion négative sur son état d’esprit. Pendant tout ce temps, Gary a continué à cultiver sa spiritualité, à faire de l’exercice et à manger sainement.
Aujourd’hui à la retraite et profitant de la vie auprès de sa famille, Gary a quelques messages clés pour les autres patients. Gary maintient que le fait de rester à l’écart de toute recherche à caractère négatif et de maintenir ses croyances spirituelles ainsi que son style de vie très actif et ses habitudes alimentaires saines sont ce qui lui a permis de traverser ce parcours. Gary croit également que le corps, l’esprit et l’âme doivent être en parfaite harmonie pour combattre le cancer.